Découvrez les défis des banques islamiques en France. Comment Mizen révolutionne la finance halal.
Il y a selon les estimations les plus conservatives entre 6 à 7 millions de musulmans en France. Environ 10% de la population totale. Comment se fait-il que dans un pays où les musulmans sont aussi nombreux, il n’y ait pas la moindre banque islamique pour offrir des services financiers conformes à la religion de ces millions de citoyens ?
On pourrait même dire que créer une banque quelle qu’elle soit, est une histoire à plusieurs dizaines de millions. C’est le principal frein concernant la création d’un établissement bancaire islamique en France. Créer une banque islamique demande tellement de moyens que le réflexe naturel qu’ont eu toutes les personnes qui portaient un tel projet était... d’aller chercher des financements au Moyen-Orient. Car c’est bien connu les Arabes du Golfe ont énormément d’argent et un projet de banque islamique cela ne peut que les intéresser.
Je suis assez d’accord avec ce raisonnement mais… la réalité est malheureusement toute autre 😖
Si le capital de départ est conséquent, il devient absolument nécessaire que le marché local le soit également pour espérer rentabiliser cet investissement.
Concernant la France et malgré le fait que la communauté musulmane se chiffre en millions de personnes. Il n’en demeure pas moins qu’il y a une énorme incertitude sur le potentiel de la finance islamique à destination des particuliers :
Tout investisseur ou entrepreneur de ce nom se posera forcément toutes ces questions (parmi tant d’autres) avant de se lancer dans un projet de création d’une banque islamique en France.
Avec un tel niveau d'incertitude, lancer un tel projet ne peut se faire que si l’on a une conviction profonde que ce projet répond à de réels besoins de la communauté.
Mais la conviction ne suffit pas il faut aussi que ce projet puisse également trouver des conditions d’exercice favorables tant au niveau juridique, réglementaires que fiscal. Et c’est là que souvent le bât blesse.
Même si la France a fait des progrès en termes de finance islamique, notamment avec l’émission de quatre ordonnances fiscales en 2008 concernant les opérations de mourabaha, les sukuk d’investissement, les opérations d’ijara et les opérations d’istisna.
Ces aménagements fiscaux sont un premier pas nécessaire, néanmoins insuffisant pour permettre à une banque islamique d’exercer son activité en France en toute simplicité. Pour ce faire, de nombreux aménagements doivent être entrepris tant au niveau du code civil que du code monétaire et financier.
Toutes ces difficultés mises bout à bout ont pour conséquence que même si une banque islamique s'implante en France, cette dernière ne pourrait être aussi compétitive que les banques conventionnelles qui disposent :
Mais alors l’on pourrait se dire qu’au lieu de créer une nouvelle banque islamique, pourquoi les banques françaises qui ont déjà pignon sur rue et une clientèle musulmane ne proposent-elles pas des services financiers islamiques ? Ces services seraient une offre complémentaire et chacun serait donc libre d’y souscrire ou non. C’est une très bonne question mais malheureusement…
En France il serait bien trop risqué d’un point de vue “réputationnel” de s’afficher comme banque réalisant des opérations islamiques. Ce n’est pas nous qui le disons mais les banques elles-mêmes. C’est la raison pour laquelle certaines banques font systématiquement signer un accord de non-divulgation lors d’opérations de financement immobilier islamique (mourabaha). En résumé, ces banques veulent bien faire l’opération (et encaisser la marge qui va avec) , mais elles ne veulent surtout pas que vous en fassiez la publicité.
Pourtant et contrairement à ce que la plupart des gens pensent, les banques françaises sont souvent à la pointe sur le marché de la finance Islamique. Le seul problème est qu’elles préfèrent largement exercer cette activité dans des pays musulmans, principalement le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est.
La morale de l’histoire : n’attendons pas après d’autres pour concevoir et distribuer des produits dont la communauté a cruellement besoin.
Pour toutes ces raisons, et au risque d’en décevoir beaucoup, nous pensons que ce n’est pas demain la veille que l’on trouvera une banque islamique ou une banque qui propose des services financiers islamiques en France.
Malgré ce constat peu encourageant, des solutions innovantes émergent peu à peu pour enfin permettre aux musulmans de France d’utiliser des services financiers conformes à leurs valeurs.
Comme tout secteur, le monde de la banque doit nécessairement évoluer avec son temps. De nouvelles réglementations ont vu le jour au niveau européen qui, couplées avec l’essor et la démocratisation des nouvelles technologies, ont permis de voir de nouveaux types d’entreprises qui viennent concurrencer les géants bancaires sur leur propre marché. Ces nouveaux acteurs sont les fintech qui sont tout simplement des startups qui viennent bousculer les services bancaires afin de les rendre :
Ces startups ont souvent réussi à se positionner sur un marché qui comportait de fortes barrières à l’entrée et à conquérir le cœur ou plutôt le portefeuille de millions de clients. Nous pouvons citer en exemple Revolut au Royaume-uni, N26 en Allemagne ou bien encore Lydia et Nickel pour rester dans le cas spécifique de la France.
C’est exactement la voie que nous avons choisi avec Mizen, casser les codes non seulement de la finance conventionnelle mais surtout définir un nouveau modèle, innovant, disruptif et islamique pour que tous les musulmans de France puissent bénéficier :
qui soient non seulement performants, sécurisés, accessibles mais aussi conformes à leur religion.
Si le salut de la finance Islamique passe par la fintech, il passe également par la mobilisation de la communauté. Si il existe une alternative financière islamique, que ce soit chez Mizen ou ailleurs, souscrivez, devenez client et parlez en autour de vous. C’est le seul moyen de pouvoir développer la finance islamique en France. Plus les acteurs financiers islamiques grandiront et plus ils seront en mesure de proposer un large panel de services. Notre argent est infiniment plus puissant qu’un bulletin de vote, ne l’oubliez pas.
Quel est le meilleur moyen de soutenir Mizen dans notre mission contre le Riba ? Bien évidemment en ouvrant un compte et en devenant client chez nous.
Si vous voulez passer à un niveau supérieur d’engagement, nous ouvrons actuellement notre capital à 150 investisseurs.
Vous pouvez dès aujourd’hui investir dans le futur de la finance islamique à partir de 5000 euros et cerise sur le gâteau, cet investissement donne droit à une réduction d’impôt de 25% du montant investi. Plus d’informations ici.
Alors vous nous rejoignez ?