La banque islamique est une banque qui respecte les principes du droit musulman dans toutes ses opérations.
Les principes de base d’une bonne gestion des finances personnelles peuvent être facilement maîtrisés avec quelques outils simples. Commençons par les plus simples d’entre eux : la volonté et la discipline. Ce sont des principes de base sur lesquels vous devriez vous appuyer le plus souvent, car les budgets et les plans de dépenses ont tendance à s’égarer face à la tentation.
Aujourd’hui, nous vous proposons 3 conseils pour réussir dans votre gestion financière personnelle !
Le premier essai pratique de constitution d’une banque islamique fut à l’initative d’Aḥmad al-Najjār, en 1963, dans le village Meit Ghamr, en Égypte. Ce fut un succès qui compta plus de 90 000 clients.
Le régime nassrien confisqua le projet et le relança en 1971 en tant que banque possédée par l’Etat, sous le nom de Banque Populaire de Nasser, et désigna Aḥmad al-Najjār comme directeur de la banque. Cette nouvelle banque fut la première entité qui stipula dans ses statuts qu’elle ne « traite de l’intérêt ni en le donnant ni en le recevant».
Ce premier concept de banque islamique fut rapidement dépassé car la banque islamique n’a pas vocation à seulement éviter les intérêts mais aussi toutes les formes et clauses contractuelles invalides en droit musulman.
Ainsi, la banque islamique est une banque qui respecte les principes du droit musulman dans toutes ses opérations et dans son fonctionnement.
Cela comprend notamment :
La Banque a pour activité principale l’octroi de financements et la réception de dépôts. Il convient de s’assurer que tous ces produits sont conformes aux principes financiers de la sharīᶜa consistant principalement à :
La Banque est censée demander conseil auprès du Conseil de conformité à la sharīᶜa, (communément appelé sharīᶜa board) avant de conclure une transaction ou de lancer un service.
Elle doit également organiser un audit régulier, généralement toutes les années, de conformité à la sharīᶜa pour les transactions exécutées.
En outre, le Conseil ne doit pas abuser de ses autorités, ne doit pas compromettre l’éthique de la confidentialité et du professionnalisme ni interférer directement dans la gestion opérationnelle.
La Banque doit avoir au moins un employé interne à temps plein qui veillera à ce que les directives du Comité soient communiquées à la Banque et à mettre à jour le Comité quant à l’exécution des opérations et enfin à mettre en évidence tout problème lors de l’audit régulier de la conformité à la sharīᶜa.
La Banque doit maintenir et respecter son identité en tant qu’entreprise respectant l’éthique musulmane, en évitant d’utiliser des images ou des textes qui ne sont pas conformes à la sharīᶜa, aux coutumes ou aux lois locales.
La Banque peut explorer les opportunités d’offres de produits et de services alternatifs conformes à la sharīᶜa qui sont offerts par des banques conventionnelles locales ou internationales et des institutions financières, à condition d’une approbation préalable du Conseil de conformité à la sharīᶜa.
La simple imitation des produits conventionnels ne rend pas les produits bancaires islamiques illicites tant qu’ils sont valides au regard du droit musulman.
La Banque peut suivre les normes comptables de l’AAOIFI, de l’IFSB ou des organismes comptables régionaux à condition que les registres ainsi que les rapports financiers et comptables ne fassent pas référence aux terminologies conventionnelles d’intérêts, d’emprunts, de prêts, etc.
Le rapport comptable doit refléter l’essence contractuelle des financements. Aucun retard de paiement ne doit être facturé aux clients défaillants. Tout montant perçu à titre de montant de charité ou de revenu illicite doit être versé à des fins caritatives avant la fin de l’année.
Le fait que la Banque soit islamique ne la dédouane pas des obligations légales et réglementaires locales. Elle est soumise aux décisions de justice et aux directives des régulateurs. En cas d’absence de cadre légal adaptée, elle doit chercher des arrangements avec les régulateurs pour adapter son fonctionnement aux réglementations en vigueur.
Comme toute banque, la Banque Islamique peut organiser des financements ou effectuer des placements sur le marché monétaire auprès de banques islamiques ou même conventionnelles. La seule condition est que cela soit conforme aux principes islamiques, comme pour toutes les autres opérations par ailleurs.
Maintenant que nous savons ce qu’est une banque Islamique, est-ce que Mizen est une banque islamique ? Et bien la réponse est non.
D’ailleurs nous ne sommes même pas une banque, ni une néo-banque.
Ne vous inquiétez pas, nous vous expliquerons tout dans un prochain article.